Élément clé de notre santé et de notre bien-être, l’équilibre acido-basique de l’organisme est souvent mis à mal par nos modes de vie et nos régimes alimentaires. Comment le mesurer ? Que se passe-t-il en cas de déséquilibre ? Comment le maintenir et le préserver ? Réponses dans notre article !
Qu’est-ce que l’équilibre acido-basique ?
Notre santé et vitalité dépendent de la capacité qu’a notre organisme à maintenir constant l’équilibre interne entre les éléments acides et les éléments basiques (ou alcalins). Cet équilibre acido-basique, également appelé homéostasie, est indispensable pour que notre métabolisme et nos organes puissent fonctionner harmonieusement.
L’équilibre acido-basique agit comme le yin et le yang, à savoir deux forces complémentaires en perpétuelle recherche d’équilibre. Il s’agit d’une dualité permanente devant déboucher sur l’unité. En d’autres termes, l’acidité ne peut exister sans l’alcalinité. Pour maintenir constant cet équilibre, le corps dispose de systèmes de régulation ultra-performants en particulier les poumons (voie respiratoire) et les reins (voie urinaire) qui constituent les principales “portes de sortie” des acides. Ainsi lorsque le corps est exposé à une sur-acidité, il en informe le cerveau qui, par conséquent, augmentera la respiration et activera la production d’urine.
Acide ou basique ?
Lorsqu’un liquide ou un tissu est dominé par des ions hydrogène (H+), on dit que ce liquide est acide. Inversement, si ce sont les ions hydroxyde (OH–) qui sont majoritaires, on dit qu’il est basique.
Quel est le rapport entre pH et équilibre acido-basique ?
La notion d’équilibre acido-basique est étroitement liée à celle du pH. Ce terme désigne le “Potentiel Hydrogène” et constitue un indicateur de l’acidité ou de l’alcalinité d’un milieu ou d’une solution. Il est représenté par une échelle de valeurs allant de 0 à 14 : 0 est le plus acide, 14 le plus alcalin et 7 la zone neutre.
Les constituants de nos cellules ne fonctionnent de manière optimale qu’à un pH donné. Si celui-ci varie, les cellules ne peuvent plus assurer leur rôle et leurs fonctions. Par exemple, le sang devrait être légèrement alcalin, avec un pH oscillant autour de 7,4 (le pH du sang veineux est de 7,3 et le pH du sang artériel est de 7,4). L’estomac, quant à lui, a besoin d’acidité (pH entre 1,2 et 3) pour dégrader les aliments.
Alimentation et acidose
Notre alimentation actuelle, trop protéinée et trop sucrée, ne contribue guère à assurer ce fameux équilibre. Elle favorise au contraire l’acidification de l’organisme. Il convient de rappeler que notre métabolisme produit physiologiquement des acides. On parle d’acidose quand il y a un excès d’acidité : le corps reçoit et produit plus de déchets acides qu’il ne peut en éliminer. Ce déséquilibre peut entraîner un grand nombre de troubles plus ou moins graves : fatigue chronique, problèmes digestifs, crampes, hypertension artérielle, obésité, cholestérol, calculs rénaux, diabète, ostéoporose, troubles urinaires…
Pour pallier l’augmentation de l’acidité du sang qui pourrait mettre en péril l’organisme, un système de régulation va se mettre en place. Le corps va puiser dans ses réserves de substances alcalines telles que le carbonate de calcium, le magnésium des os ou le potassium afin de neutraliser les acides. Le risque encouru : l’organisme met en route un processus de déminéralisation entraînant une fragilité osseuse, des caries dentaires et de l’arthrose. Cette déminéralisation affecte également la chevelure et les ongles.
A noter : l’alimentation n’est pas l’unique responsable de l’acidité de notre organisme. Ce dernier peut également s’acidifier en raison d’un manque de sommeil, d’une activité physique inexistante, d’un stress répété et mal géré ou encore de consommation de tabac et d’alcool. C’est bien toute l’hygiène de vie qu’il faut revoir !
Comment savoir si votre organisme est déséquilibré ?
Vous pouvez mesurer votre pH à l’aide d’un test urinaire sous la forme de bandelettes réactives. Celles-ci sont disponibles en pharmacie. Durant une semaine, réalisez le test matin, midi et soir. Si les valeurs du pH urinaire se situent régulièrement en dessous de 6, il y a de fortes chances pour que votre organisme soit surchargé en déchets métaboliques acides et qu’il n’arrive plus à les éliminer normalement. Un bilan effectué par votre médecin devra être effectué avant toute mesure de correction.
Que faire pour rétablir et préserver son équilibre acido-basique ?
Suivre un régime équilibré, notamment riche en fruits et légumes est essentiel pour aider au rééquilibrage acido-basique. Afin d‘adopter une alimentation appropriée, il convient de savoir si les aliments ont un impact acidifiant ou alcalinisant sur l’organisme. Toutefois, il n’est pas question de supprimer les aliments acidifiants ! Le principe : privilégier des aliments alcalinisant pour contrebalancer les acides.
Classification des aliments dans un régime acido-basique
Aliments acidifiants | Aliments alcalinisants |
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Viandes | Légumes verts : salade, fenouil, petits pois, céleri |
Poissons | Fruits |
Œufs | Pommes de terre |
Fromages et Produits laitiers | Graines germées |
Céréales | Aromates |
Biscuits et gâteaux | Condiments |
Dans un terrain acide, les organes émonctoires, en particulier les reins, effectuent un intense travail d’élimination naturelle. Il est donc essentiel de boire suffisamment d’eau pour les aider dans ce travail.
Équilibre acido-basique et Velleminfroy
Notre alimentation étant aujourd’hui trop riche en aliments acidifiants (viandes, œufs, produits laitiers, sucres), il est essentiel de ne pas lui en fournir davantage à travers notre hydratation. Il faut ainsi privilégier des eaux avec un pH neutre telle que l’eau minérale de Velleminfroy. Avec un pH à 7,4, elle est en parfaite adéquation avec celui du sang artériel et est idéale pour favoriser le maintien d’un équilibre acido-basique normal chez le sujet humain. Elle est recommandée pour compenser les méfaits d’une alimentation moderne à tendance acidifiante.