Le projet de commercialisation de l’eau minérale de Velleminfroy se concrétise. Après la réhabilitation de la Source en 2009, le coup de pioche pour le lancement des travaux de construction de l’usine d’embouteillage a été donné au mois de mars dernier. Petite visite du chantier et de son avancement !
Un projet d’envergure
Dix ans se sont écoulés depuis que Paul Poulaillon a fait l’acquisition de la Source de Velleminfroy lors d’une vente aux enchères. Aujourd’hui, les travaux de l’usine d’embouteillage ont commencé et les pelleteuses en action attirent déjà le regard des curieux.
La future usine de 3000m² est implantée sur un terrain de deux hectares, en bordure de la RN19 au hameau de Château Grenouille, lieu-dit situé entre Lure et Vesoul. Le mois de mars a été marqué par le lancement des travaux de forage et l’installation d’un réseau de 1,4 km de canalisations. S’en est suivi le montage de la structure métallique. Une fois le bâtiment construit, tout devrait aller très vite. La dernière étape, prévue pour le mois d’octobre, consistera à mettre en place et régler les machines de la chaîne d’embouteillage. L’usine sera opérationnelle à la fin de cette année et l’eau coulera à flot pour effectuer des essais avant la commercialisation des premières bouteilles.
Paul Poulaillon (au milieu) présente l’usine à Michel Raison (à gauche), Sénateur-Maire de Luxeuil et Hervé Mariton (à droite), ancien Ministre de l’Outre-mer et actuel député de la Drôme.
Des machines et des hommes
Du pompage de l’eau au conditionnement des bouteilles, tout sera réalisé sur place grâce à un système de machinerie entièrement automatique. L’eau de la source sera pompée et filtrée. Une fois les bouteilles soufflées, formées et stérilisées, l’eau y sera soutirée. Ensuite, les bouteilles devront passer les différentes étapes de capsulage, d’étiquetage et d’empaquetage. 1 million de bouteilles par mois sortiront de la chaîne de production. Pour faire fonctionner l’usine, une vingtaine d’emplois seront créés dans les deux ans.
Une commercialisation prévue pour 2016
Paul Poulaillon s’est donné les moyens pour redonner à la Source ses lettres de noblesse, comme en 1859. A cette époque, les curistes affluaient de toute l’Europe et l’eau était exportée jusqu’en Indochine. Aujourd’hui, avec un investissement de 6 millions d’euros, la commercialisation de l’eau minérale a été fixée au premier trimestre 2016. L’eau du bien-être sera vendue dans toute la France, en pharmacies et parapharmacies, dans des magasins bio, des grands hôtels et restaurants et via le réseau des boulangeries Poulaillon. Il est également question de la commercialiser à l’international. Des pourparlers sont en cours notamment avec la Chine, Dubaï et le Koweït. L’Eau de Velleminfroy a de beaux jours devant elle !